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Souvenir 2013- Ecole de l'Alliance - Imagiplumes

En 2013, notre école a participé à un projet génial, l'écriture par les élèves d'un roman fantastique !

La première école à embarquer le projet des chronophages dans son sillage de créativité, c’est -ouais!- bel et bien l’Ecole de l’Alliance, à Monceau-sur-Sambre (B).

Depuis décembre, un groupe de P5 s’est mis au travail sur le point de départ -ptêt le plus difficile!-, à savoir faire face à la blanche page …

Ils se sont mis à écrire et sonder sur base du pitch donné, et très vite l’imaginaire se déploie : les persos prennent vie, leur bio se déroule d’un trait de marqueur, les chronophages enfilent leur costumes imaginaires !,..." (...)


"La page blanche, la haute montagne vertigineuse de l’imaginaire, celle qu’il faut franchir pour qu’enfin naisse le récit ! Sur le fil des partages d’idées folles et moins folles par petites tablées en classe, un premier groupe de P5 de l’Ecole de l’Alliance a démarré la scénarisation du récit.


Dans ce premier chapitre, ils ont défini les premiers pas d’Hugo suite à la disparition de ses parents, ils ont imaginé le Temps, son aspect, son humeur et son lieu de vie, et se sont amusés à donner vie au petit peuple chronophage : des traits, de coups de crayons, mais aussi de longues descriptions minutieuses ! Ecrire en atelier, c’est partager les fragments d’imaginaire, assembler les idées et les discussions qu’on a eues à chaque séance. Les questions qu’on se pose, les idées qu’on trie ou qu’on éjecte, puis celles qu’on garde et qu’on explore … Là peu à peu, en rassemblant tout ces bouts-là, l’écriture a pu se délier …


Trouver la façon d’écrire ou de décrire passe chez chacun par des trajectoires différentes, et c’est ce qui est décidément passionnant : ceux qui ouvrent le récit sans s’inquiéter de ce qui se passe alentour, fermement ancrés à l’idée qui jaillit :


« 22h57, vendredi. Hugo n’arrive pas à dormir. Il tourne en rond sur le tapis de sa chambre, dans le noir.

Il rassemble les pensées qui chahutent dans sa tête comme des chats enragés qui cherchent à s’arracher les poils, il n’arrive plus à réfléchir calmement : aujourd’hui à l’école, il n’est toujours pas arrivé à le dire à Mademoiselle Gio. Dire ce qui s’est passé. Voilà déjà trois jours et trois nuits que ses parents ne sont plus là. Et il n’arrive pas à en parler. A personne. Même pas à sa petite sœur Moa. »

"Alors que dans d’autres groupes, on se balance sans ménagement son avis sur les idées qu’on a ou qu’on n’a pas, justement. Pas facile, d’écrire ensemble … A la table d’â côté, un qui fait le croquis de son idée, deux autres qui écrivent ce que ça décrit, ce dessin-là, genre :

« Le Temps est content ! Tout autour de lui, étalées partout dans son sinistre grenier les pièces de sa toute nouvelle machine à tordre le temps des gens : deux grosses horloges pour les yeux, une petite antenne qui donnera le signal pour OUI ou NON arrêter le temps, une grosse moustache hirsute collée sur une petite bouche toute déglinguée qui compte les secondes de trop, et un bras-tuyau qui aspire les heures perdues ! Trop bien ! » (...)


"Vernissage du petit bouquin le jeudi 13 juin 2013 à 17h30 dans la Grande Bibliothèque Provisoire de l‘Ecole de l’Alliance, pile sous l’ombrage du grand marronnier ! Petits bouts de lectures, speechs émus, chips menus et petits verres, dédicaces et tout le tintouin comme il faut. Comme il faut ! Ouh comme c’est beau, tout ça ! Merci, géniaux enfants …"


by Vincent Smetana


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